Quelques citations

Samedi 3 novembre 2007 — Dernier ajout lundi 14 mars 2011
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« Toute l’histoire de la philosophie, qui nous dit tant sur les objets de pensée et si peu sur l’activité de penser elle-même, est embrasée par une guerre intestine entre le sens commun, le sixième sens, le plus élevé, qui adapte nos cinq sens à un monde commun et permet de nous y orienter, et la faculté de penser de l’homme, en vertu de laquelle il peut s’en retirer. »

(Hannah Arendt, Considérations morales, 1971, p. 36)

« La société industrielle pourchasse le paysan ».

(Raymond Delatouche, La chrétienté médiévale, Un modèle de développement, 1989, p. 16)

« C’est la forêt qui joue le rôle principal dans la formation des sols fertiles. La majorité des terres les plus fertiles vouées à l’agriculture sont d’origine forestière. Pourquoi ne pas nous référer au modèle forestier qui nous a donné des sols agricoles fertiles ? »

(Gilles Lemieux et Diane Germain, Le bois raméal fragmenté : la clé de la fertilité durable du sol, 2001, p. 03)

« L’amour a toujours été considéré en Occident comme la valeur suprême de la vie, celle qui donnait du « poids » à notre existence, et ceci pas seulement en milieu chrétien. Je ne veux pas dire que nous ayons toujours été capables de vivre à la hauteur de cet idéal, mais je prétends que l’amour de charité constitue l’horizon vers lequel tend notre culture à travers les différents lieux où elle s’exprime avec plus ou moins de réussite. Certes nous voyons chaque jour autour de nous – et nous nous rendons nous-mêmes coupables – de toutes les perversions et caricatures de l’amour, objectivant l’autre à des fins égoïstes ; mais le fait que nous dénoncions ces déviances prouve que la visée demeure implicitement présente, au moins à titre de référence. Peut-être même l’engouement actuel pour l’Orient est-il né en partie d’une réaction face à notre impuissance à vivre les exigences de la charité ? Mais il serait dommage que ce sentiment d’échec, qui blesse notre orgueil, nous conduise à mettre en cause le bien-fondé de cet idéal, qui a inspiré les plus belles œuvres de notre culture ».

(Joseph-Marie Verlinde, L’expérience interdite, 1998, p. 94-95)

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